Ils ont vécu l’expérience Parcoursup : les témoignages de Fabien, étudiant à CESI et Chloé, lycéenne

Validation des vœux : comment atténuer l’anxiété face à l’attente des résultats ?

L’orientation post-bac est une période charnière pour de nombreux lycéens : l’attente des résultats et la validation des vœux sur Parcoursup peuvent causer beaucoup d’anxiété.

Fabien, désormais étudiant à CESI, a su relativiser l’importance des réponses tant attendues.

D’une part, le jeune homme a pu compter sur le soutien de ses professeurs et de ses camarades. « Je pense que c’est là que réside la force des étudiants : s’encourager pour que chacun puisse donner le meilleur de soi-même. (…) Nos enseignants se montraient, quant à eux, très solidaires et ils se sont réellement intéressés à notre parcours, nos aspirations. »

D’autre part, les entretiens de motivation lui ont permis de reprendre de l’aplomb et de calmer ses incertitudes. « Avec CESI, j’ai eu l’opportunité de passer un entretien en présentiel. Ça m’a vraiment rassuré et c’est là que j’ai pu me révéler, donner le meilleur de moi-même », confie le jeune homme.

Chloé, quant à elle, a pris rendez-vous avec une conseillère d’orientation. « Elle ignorait tout de moi : elle ne connaissait pas mes spécialités au lycée et ne savait pas que j’avais envie de rejoindre le BTP (…). Je me suis lancée dans cette démarche pour savoir si ce secteur d’activité me correspondait vraiment. La conseillère d’orientation a confirmé mon choix et là, je me suis dit que j’étais sur la bonne voie. Ça m’a littéralement apaisée ! ».

Quelles stratégies mettre en place lorsque l’on n’est pas sûr(e) d’être pris(e) dans une école ?

En terminale, Fabien est encouragé par ses enseignants à participer à des salons étudiants, à assister à des portes ouvertes d’écoles et à s’informer sur Parcoursup.

« Nos professeurs nous ont conseillé de nous orienter vers des cursus de formation très ouverts, avec un grand nombre de places disponibles (…). C’est notamment le cas des facultés. Si les établissements se situent dans notre ville de résidence, c’est encore mieux, puisque nous sommes prioritaires », confie Fabien.

Le jeune homme explique également qu’il s’est focalisé sur son objectif : intégrer une école plutôt qu’une classe préparatoire. « Durant la phase de validation des vœux, j’ai suivi mon fil rouge : devenir ingénieur. (…) J’ai considéré chaque chemin (parcours de formation, écoles ou prépas) comme un moyen d’atteindre ce but. J’ai opté pour un grand nombre de prépas intégrées, mais je me suis tout de même renseigné sur chaque établissement… Je ne voulais pas regretter mon choix ! ».

Pour Chloé, hors de question de se retrouver le bec dans l’eau. « Je savais pertinemment que hiérarchiser mes vœux serait une source de frustration et de déception, mais d’un autre côté, je savais aussi que je ne pouvais pas me retrouver sans rien. » À ce titre, la jeune étudiante préconise de « choisir une licence et de l’ajouter à sa liste de vœux (…). Deux ans d’université peuvent permettre d’intégrer l’école qui nous plaisait initialement, ce n’est pas une perte de temps ! ».

Je n’ai pas été accepté(e) dans l’école de mon choix, que dois-je faire lors de la phase complémentaire ?

La phase complémentaire débute au mois de juin et vous permet de repartir de zéro, via des filières qui ont encore des places disponibles. « La phase complémentaire, c’est un tremplin pour rebondir, une seconde chance pour les étudiants, mais également une étape décisive », souligne Fabien, étudiant à CESI.

Cette phase vous concerne si :

  • tous vos vœux ont été refusés ;
  • vous êtes sur une ou plusieurs listes d’attente ;
  • vous vous êtes automatiquement désisté(e) d’une formation en ne répondant pas dans les délais ;
  • vous n’avez pas formulé vos vœux dans les délais ;
  • vous ne vous êtes jamais inscrit(e) sur Parcoursup.

Dans ce cas, il est conseillé de contacter la Commission d’Accès à l’Enseignement Supérieur (CAES). Ces commissions peuvent être saisies par les élèves ayant uniquement obtenu des refus (situation qui concerne généralement les filières très sélectives). Mises en place au sein de chaque rectorat, elles tentent de trouver une place aux élèves concernés dans un établissement qui se rapproche de la formation choisie. Elles se basent sur le contenu saisi dans la section « Ma préférence » du dossier Parcoursup du candidat.

Zoom sur CESI, en compagnie de Fabien et Chloé

Si Fabien a décidé de rejoindre CESI, c’est parce que l’école d’ingénieurs allie sa passion pour les mathématiques et pour l’informatique, et que l’enseignement pratique y tient une place prépondérante. « J’ai choisi CESI notamment pour son approche pédagogique et sa vision de l’apprentissage. (…) À CESI, les exercices pratiques sont très importants, et donc extrêmement bénéfiques pour ma future carrière. »

Ce qui plaît à Fabien ? L’esprit d’équipe, encouragé par l’établissement, et l’accompagnement prodigué par le corps enseignant.

Intégrer CESI, c’est à la fois travailler pour soi, et travailler en équipe. (…) Si nous avons besoin d’aide, nous pouvons compter sur l’équipe pédagogique et les enseignants, qui nous soutiennent constamment et nous accompagnent durant toute la formation.

Fabien

De son côté, Chloé insiste sur la diversité des compétences développées grâce à CESI. « J’ai la sensation que nous avons la possibilité de réfléchir comme de vrais ingénieurs : la résolution de problèmes complexes à l’aide de tel ou tel outil, le travail en équipe et l’autonomie sont des compétences indispensables dans le monde professionnel (…). Que l’on puisse apprendre tout cela, dès la première année, c’est extrêmement enrichissant ! ».