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À l’occasion de la Journée de l’Europe ce mardi 9 mai 2023, CESI revient sur l’expérience d’échange académique de deux de nos étudiants :

  • L’une est une étudiante française du campus CESI de Bordeaux ayant effectué un semestre d’étude à Łódź, 3e plus grande ville de Pologne,
  • L’autre est un étudiant roumain en 2e année à l’Université Polytechnique de Timişoara en Roumanie, et actuellement en semestre d’échange sur le campus CESI de Strasbourg.

Les raisons et avantages d’un semestre d’échange à l’étranger

Julie, étudiante en 2e année de cycle ingénieur spécialité Informatique sur le campus CESI de Bordeaux a choisi la ville de Łódź pour réaliser son semestre d’échange à l’étranger. Son choix s’est tourné vers cette ville polonaise de plus de 700 000 habitants en raison des cours proposés, cohérents avec son ambition de devenir data ingénieur, ainsi que du climat et de la zone géographique. « J’ai réellement une préférence pour les pays froids et je n’avais pas encore pu voyager en Pologne », nous explique-t-elle.

Florian-Tamas quant à lui, s’est lancé dans l’aventure de la mobilité européenne pour perfectionner son français, langue qu’il affectionne depuis son plus jeune âge, ainsi que pour découvrir la culture française : « J’étudie le français depuis l’âge de 11 ans, et j’adore cette langue. Dès que j’ai vu qu’il était possible de faire un échange en France, j’ai sauté sur l’occasion car c’était une chance pour moi de découvrir un pays francophone pour la première fois ».

Forte de 130 partenariats avec des universités de tous continents, CESI s’implique dans de nombreux réseaux internationaux dont Erasmus+, afin de permettre à ses étudiants mais aussi, aux étudiants internationaux, de pouvoir bénéficier d’une expérience de mobilité à l’international.

Une mobilité facilitée

La préparation en amont du départ est un élément clé de la mobilité. En témoigne Julie qui a pu être accompagnée de A à Z par l’école : « La personne en charge de la mobilité internationale sur le campus de Bordeaux nous a expliqué toutes les modalités de ce séjour durant une réunion d’information avant notre départ ».

Florian-Tamas quant à lui, nous explique qu’il a pu bénéficier d’une bourse Erasmus, ce qui lui a permis de couvrir une partie de ses frais sur place, en particulier pour le logement. « Il a été très difficile pour moi de trouver un logement car beaucoup étaient déjà pris. J’ai été accompagné par le responsable des relations internationales du campus de Strasbourg qui m’a aidé à obtenir un logement situé à une bonne distance du campus », indique Florian-Tamas.

L’échange académique peut aussi être source d’angoisse, notamment en raison des nombreux questionnements liés à l’intégration sur place. Nos deux étudiants se veulent très rassurants à ce sujet :

Au niveau de l’intégration, nous avons eu une réunion à l’université dès la première semaine durant laquelle on nous a présenté toutes les informations pratiques (médecins anglophones, abonnement de transport, etc.), ce qui était très appréciable surtout lorsque l’on vient d’arriver et que l’on ne connait pas le pays

Julie

Florian-Tamas a de son côté, reçu un très bon accueil des étudiants de CESI : « Les étudiants de CESI ont eu une attitude très ouverte et bienveillante, je me suis vraiment senti comme un étudiant de l’école à part entière ».

Le hasard des rencontres permet aussi de s’intégrer avec plus de facilité : « J’ai eu la chance de tomber sur une propriétaire qui parlait français et qui m’a énormément aidé pour apprivoiser la ville. Nous avons d’ailleurs pu assister ensemble au festival des lumières de la ville de Łódź qui avait lieu le premier week-end de mon arrivée ! », ajoute Julie.

En tant qu’étudiants internationaux dans leur pays d’échange, nos apprenants ont voulu également nous faire part des difficultés rencontrées sur place : « La principale difficulté pour moi était de rester loin de ma famille. Étant partie durant le semestre d’hiver, j’ai passé Noël et le Nouvel An loin de mes proches, et cela a été un peu difficile », nous confie Julie.

Florian-Tamas a pour sa part, ressenti quelques difficultés avec la langue : « Ma première semaine était compliquée à ce niveau-là, j’alternais entre l’anglais et le français. Au fur et à mesure, mon français est devenu de plus en plus fluide ».

Nos deux étudiants ont par ailleurs constaté que la pédagogie universitaire et celle de CESI différaient : « La pédagogie est évidemment très différente de CESI car il y a davantage de théorie et moins de pratique. Le système d’évaluation variait selon les cours : du contrôle continu au projet à rendre en passant par les examens de fin de semestre », explique Julie. Florian-Tamas souligne l’autonomie dans le travail : « À CESI, nous avons un temps dédié pour le travail personnel, ce qui n’est pas le cas en Roumanie en raison des horaires très changeants à l’Université ».

Mobilité européenne : bilan d’une expérience unique

Florian-Tamas et Julie tirent un bilan très positif de leur expérience de mobilité européenne : « C’est une expérience vraiment incroyable que je recommande vivement ! J’ai vraiment apprécié l’attitude ouverte des français, je pouvais aborder énormément de sujets avec eux. Bien évidemment, la cuisine française est aussi incontournable ! », souligne Florian-Tamas.

Pour Julie, cet échange lui a donné l’occasion de se découvrir : « Faire un échange académique dans un pays étranger, c’est aussi un moyen d’explorer les villes alentours. J’en ai ainsi profité pour visiter Varsovie, Wroclaw (pour voir le plus grand marché de Noël de Pologne) et Zakopane pour faire du ski seule. Cette expérience m’a vraiment permis de sortir de ma zone de confort, en France, je ne serais jamais allée faire du ski toute seule ! ».


Tous deux s’accordent pour dire qu’il est primordial de bien préparer son échange en amont, en se renseignant auprès d’étudiants ayant déjà effectué un séjour académique dans le pays choisi, par exemple. Sur place, Julie recommande d’« assister à toutes les activités proposées par l’université et l’ESN (Erasmus Student Network) pour rencontrer du monde, aller vers les autres, interagir en cours et surtout, ne pas rester qu’entre français ».

La mobilité internationale n’est pas uniquement un moyen d’apprentissage académique, elle permet aussi à des apprenants de tous horizons de s’enrichir d’une nouvelle culture et de vivre des situations amusantes durant leur séjour, comme en témoigne Julie : « La meilleure anecdote reste le match France-Pologne durant la Coupe du Monde 2022 où la France a battu la Pologne ! Nous étions un grand groupe de français installé dans un bar, et à chaque but français nous sentions les regards insistants des polonais. Étant bons joueurs, ils nous ont tout de même salué et félicité à la fin de match ».