Regards de chercheurs avec EL ZAHER JRADI Madeleine

Dans cette page :
- Qu’est-ce qui t’a marquée dans ton parcours et la prise de responsabilité de la spécialité S3E ?
- Comment tu arrives à concilier tes missions pédagogiques et tes recherches ?
- Tes recherches portent sur la thématique Scene Understanding for Human-System Interaction. Quels enjeux ou applications concrètes te semblent particulièrement prometteurs dans ce domaine ?
3 questions à EL ZAHER JRADI Madeleine
Enseignante-Chercheuse – Responsable de la spécialité Systèmes Électriques et Électroniques Embarqués (S3E) Membre de l’équipe pédagogique de la Direction des Études du Programme Grande École à CESI LINEACT
Depuis 2016, Madeleine a rejoint CESI en tant qu’Enseignante-Chercheuse. En 2020, elle prend la responsabilité de la spécialité Systèmes Électriques et Électroniques Embarqués (S3E). Engagée dans l’innovation technologique et pédagogique, elle œuvre à connecter avancées scientifiques, besoins industriels et montée en compétences des ingénieurs de demain. Parallèlement, elle poursuit ses travaux de recherche au sein de LINEACT CESI sur la thématique Scene Understanding for Human-System Interaction, avec un intérêt particulier pour la robotique mobile et son intégration dans les environnements industriels.
Qu’est-ce qui t’a marquée dans ton parcours et la prise de responsabilité de la spécialité S3E ?
J’ai rejoint CESI en 2016, et je porte la formation S3E depuis 2020, à un moment où celle-ci commençait à se développer avec de nouvelles ouvertures dans plusieurs centres CESI. L’électronique embarquée est aujourd’hui au cœur de nombreuses innovations technologiques : des transports intelligents à la robotique, en passant par les objets connectés.
J’ai eu la chance de contribuer à la structuration de cette spécialité, d’accompagner l’évolution du programme et de participer à son déploiement sur différents sites.
Ce qui m’a le plus marquée, c’est l’engagement collectif qui entoure cette formation, des équipes pédagogiques aux étudiants, en passant par nos partenaires industriels et académiques. C’est une aventure à la fois humaine et technique, portée par une véritable passion commune pour l’innovation.
Comment tu arrives à concilier tes missions pédagogiques et tes recherches ?
C’est un équilibre exigeant mais extrêmement stimulant. Pour moi, pédagogie et recherche sont indissociables : la recherche me permet de rester à la pointe des évolutions technologiques et d’orienter nos programmes de formation vers les compétences de demain.
Mon objectif est d’offrir le meilleur à nos étudiants, en assurant que le Programme Grande École s’adapte en permanence aux transformations rapides des milieux techniques et numériques. C’est aussi une manière de renforcer le lien entre la production de connaissances et leur transmission. Un cercle vertueux qui fait toute la richesse du métier d’enseignant-chercheur.
Tes recherches portent sur la thématique Scene Understanding for Human-System Interaction. Quels enjeux ou applications concrètes te semblent particulièrement prometteurs dans ce domaine ?
Mes travaux portent plus spécifiquement sur la robotique mobile, un domaine en plein essor dans les environnements industriels. Ces systèmes autonomes posent de nombreux défis techniques : perception, cartographie, compréhension de l’environnement, planification et navigation en toute sécurité.
L’enjeu majeur, selon moi, réside dans la capacité des systèmes à comprendre et anticiper le comportement humain pour permettre une interaction fluide et sûre. Ces avancées ouvrent la voie à des environnements industriels plus collaboratifs, où humains et robots travaillent côte à côte, de manière efficace et sécurisée.
Le conseil de Madeleine à celles et ceux qui se lancent dans la recherche appliquée à l’industrie du futur :
Je leur dirais de toujours garder un pied dans le concret. La recherche appliquée prend tout son sens lorsqu’elle répond à des besoins réels et s’appuie sur des échanges avec les acteurs du terrain. C’est en restant à l’écoute des industriels et en comprenant leurs contraintes que l’on peut développer des solutions pertinentes et transférables.
EL ZAHER JRADI Madeleine