L’enseignement supérieur une vocation pour Adélaïde Danloux Lafleur

Dans cette page :
- Un parcours marqué par les rencontres et les échanges
- Un métier stratégique et guidé par l’engagement
Dans le cadre des Alumni Days 2025, nous mettons en lumière des parcours inspirants d’anciens élèves. Le portrait d’Adélaïde Danloux Lafleur est le cinquième de la série. Chaque semaine, du 12 mai au 30 juin, découvrez un nouveau profil !
Un parcours marqué par les rencontres et les échanges
Peux-tu te présenter et nous parler de ton parcours à CESI ?
Je m’appelle Adélaïde Danloux Lafleur, et je suis responsable accréditation au sein du Programme Grande Ecole de CESI. J’ai démarré avec une formation de responsable qualité, sécurité et environnement, où j’étais en alternance à la SNCF. Après cela, j’ai été diplômé et j’ai eu mon premier emploi au sein de CESI, qui était un poste de technicienne qualité, en CDD de 9 mois. Ce CDD a ensuite évolué sur un CDI, où je suis restée technicienne qualité mais avec une casquette référente qualité sur le Programme Grande Ecole. Puis, au bout de 4-5 ans, on m’a proposé de passer un Mastère Spécialisé® en management de portefeuille de projets. J’ai également effectué mon alternance à CESI, en étant salariée en parallèle.
Pourquoi es-tu restée dans le domaine de l’enseignement supérieur ?
Cela a été un choix assez personnel je pense, qui a surtout été guidé par le parcours de ma mère qui était enseignante, et je crois qu’il y a eu une sorte d’appétence pour l’enseignement de manière générale et le monde de l’enseignement supérieur.
Est-il difficile de revenir sur les bancs de l’école ?
Oui, car l’on a perdu l’habitude de travailler le soir. En tout cas, préparer des devoirs, réviser pour les contrôles, ce sont des choses que l’on n’a plus quand on a une « vie d’adulte », quand on travaille. Mais par contre, cela était extrêmement enrichissant d’être avec des personnes plus jeunes, d’autres plus âgées, et ainsi se nourrir de l’expérience de chacun. Au final, c’était très motivant car nous étions une promotion très soudée.
Cela était extrêmement enrichissant d’être avec des personnes plus jeunes, d’autres plus âgées, et ainsi de pouvoir se nourrir de l’expérience de chacun.
Adélaïde DANLOUX LAFLEUR
Y a-t-il eu un déclic ou une rencontre déterminante dans ton parcours ?
Il y a eu plusieurs rencontres. La première était lors de mon alternance pour mon titre Responsable Qualité Sécurité Environnement, mon maître d’apprentissage, Jean-Paul, à la SNCF a été et est toujours un mentor. C’était une personne qui était pleine de valeurs humaine et professionnelles absolument incroyables, qui ont été très guidantes dans la suite de mon parcours. Ensuite, il y a eu ma première cheffe à CESI qui m’a donné la chance d’entrer dans cette grande école. C’était une femme une brillante et qui m’a beaucoup poussé et m’a permis d’accéder à la possibilité de faire un Mastère Spécialisé®. Et enfin, il y a eu Morgan Saveuse, avec qui je travaille toujours, qui est le directeur du Programme Grande Ecole. Il est actuellement mon chef ! C’est quelqu’un de très challengeant et inspirant, et qui pousse les gens à aller au-delà de leurs limites et à aller plus loin encore. Ce n’est que du plus. Moi, dans ma carrière ça me propulse !
En quoi consiste consiste concrètement le poste de Responsable accréditation ?
Mon rôle consiste à garantir le renouvellement de nos accréditations, de s’assurer qu’on a toujours le droit de délivrer le diplôme d’ingénieur au sein de CESI, mais aussi à s’assurer qu’on prépare les bons dossiers au bon moment, notamment lorsqu’on souhaite créer de nouveaux dispositifs de formation. Il y a aussi toute une partie liée aux labels. C’est également beaucoup de création de dossiers, de pilotage de dossiers, de récupération des éléments de preuve, faire le point avec les équipes pour s’assurer que nous respectons bien les exigences des différents référentiels.
En quoi est-il essentiel de conjuguer une vision terrain avec une vision stratégique portée par la direction ?
C’est important pour plusieurs raisons, le première étant qu’il faut, d’un côté, avoir en tête les problématiques de la direction générale. Il y a de grandes lignes, une stratégie qui est définie pour de bonnes raisons. Il est crucial de rester dans ces instances-là, de rester en lien avec ces sphères managériales. Par ailleurs, il est extrêmement important d’être sur le terrain pour toujours garder les pieds sur terre, pour avoir les retours de la réalité du terrain. Ce qui permet derrière de faire de la remontée d’informations, notamment quand nous devons choisir une stratégie, une orientation à donner sur le programme grande école.
Il est extrêmement important d’être sur le terrain pour garder les pieds sur terre, pour avoir les retours de la réalité du terrain !
Adélaïde Danloux Lafleur
Un métier stratégique et guidé par l’engagement
Quel aspect de ton métier te motive le plus ?
Quels conseils donnerais-tu à un jeune qui souhaite évoluer vers un poste similaire ?
- Il y a un trait lié à mon poste qui va forcément demander d’être un minimum autonome et organisé.
- Il faut toujours rester à l’écoute, se remettre en question, se questionner beaucoup.
- Et ne rien prendre pour acquis car tout change !
Il y a deux choses ! La première, pour moi, c’est le contact humain : rédiger un dossier ne suffit pas, il faut qu’il soit cohérent. Pour cela, nous devons nous aligner avec nos 25 campus sur une même ligne directrice.
L’autre aspect motivant, c’est la partie administrative, notamment à la fin, quand on relit son dossier, qu’on vérifie tout : « OK, tout est bon », « c’est fait ». C’est vraiment très satisfaisant !
As-tu gardé des liens avec d’autres alumni CESI?
J’ai toujours de très bons contacts avec mes anciens camarades de promotion et c’est une source d’échanges énorme, d’autant plus quand on a des questionnements sur un outil qu’ils pourraient déployer ou qu’on aimerait déployer. Est-ce que, eux l’utilisent ou pas ? Est-ce qu’ils ont des retours d’expérience ?
Et notre proximité fait que, oui, c’est toujours super fluide et utile de les avoir autour de moi professionnellement. Notamment, nous dans le cadre de l’activité de CESI pour avoir des membres de jury pour les oraux, les concours.