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Dans le contexte particulier qui est le nôtre cette année, tout le monde s’accorde à dire que l’après sera différent d’avant la crise sanitaire liée au COVID-19.

Hier, les indicateurs étaient au vert : croissance, nombre d’emplois créés en hausse depuis fin 2017, nouvelles usines, taux d’utilisation des machines en progression, transformation croissante de nos usines de production vers le 4.0 et des intentions d’investissement dans l’industrie en hausse depuis plus de 5 ans… mais la pandémie – et notamment le confinement – a  mis l’industrie française à mal, avec un maintien de seulement 43% d’activité pendant la période.

Demain, forts seront ceux qui sauront établir des prévisions justes et fiables pour les années à venir au sein d’une nouvelle ère industrielle de responsabilisation et d’initiatives, où chacun devra prendre sa part.

Assurer la reprise totale du parc industriel

Bien que l’industrie française dispose de très nombreux atouts pour réussir sa reprise, elle devra faire face à de nombreuses difficultés. Certains économistes prévoient une durée de 12 à 18 mois nécessaires pour une reprise totale des activités, une fois la pandémie terminée.

Dans ce contexte, les dépenses publiques massives seront essentielles pour espérer une relance rapide de l’économie. C’est pourquoi, dans la situation actuelle, le gouvernement s’est orienté vers un soutien ciblé aux entreprises défaillantes, tout en exprimant le vœu de  « rebâtir une indépendance agricole, sanitaire, industrielle et technologique française ». Dans ce nouvel élan, les relocalisations nécessaires devront, à terme, s’appuyer sur de nouvelles technologies en faisant appel à des personnels de haute qualification.

Pour cela, l’industrie doit assurément poursuivre sa mutation. Les entreprises, déjà durement éprouvées par la crise, ont relancé leurs activités dès que cela a été possible, afin d’œuvrer à un rapide retour à la normal.

Tirant les leçons de la crise du coronavirus, elles s’inspirent utilement des réflexions qui ont été menées depuis plus de dix ans sous le terme de « 4e révolution industrielle ». L’Usine du Futur post-covid pourrait donc accélérer la transformation de l’industrie, tant du point de vue de la chaîne de valeur que de l’organisation du travail ou encore de la réduction à la dépendance des pays tiers.

Actionner la formation comme un catalyseur des transformations

À CESI, le travail de digitalisation mené depuis plusieurs années nous a permis d’assurer la continuité pédagogique sur 100% de nos formations, dès le premier confinement. Comme pour les entreprises de l’industrie, nous avons appris à tirer des conséquences positives de la crise. C’est pourquoi, nombreux sont ceux qui, dans leur montée en compétences, ont misé sur des modalités de formation en distanciel, des pédagogie mixtes ou sur mesure selon leurs situations et en fonction de leur besoins.

Encouragé par les dispositifs financiers avantageux de l’État, ces opportunités de formation ont ouvert dans la période un nouveau champ de possibilités, tant pour les salariés que pour les entreprises. En effet, c’est parce que les uns assurent l’activité des entreprises que ces dernières peuvent trouver, au sein même de leurs organisations, les talents nécessaires à leurs transformations.

Et si l’après COVID-19 ouvre une nouvelle ère industrielle de responsabilisation et d’initiatives, le rôle de chacun ne se jouera pas sans une formation au première plan.