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Gestion de crise : mettre en place les mesures nécessaires et bien maîtriser la communication, tant sur le fond que sur la forme

Comment anticiper et gérer au mieux les risques industriels sur les installations classées alors même que leur champ d’application est mouvant ?

Les événements que nous avons traversés ces derniers mois ont fortement déstabilisé l’activité des entreprises et influencé la prise de recul sur les activités des services Qualité, Sécurité et Environnement, à commencer par les derniers accidents industriels qui ont marqué l’Histoire environnementale.

En effet, si de son côté le Gouvernement a défini un plan d’actions afin d’anticiper d’éventuels accidents industriels, et ce, notamment à travers le renforcement de la transparence sur la gestion et les conséquences de ces accidents, la nécessité pour les entreprises de disposer d’un POI (Plan d’Opération Interne) s’est d’autant plus développé.

Aussi, ce plan de secours interne, élaboré, rédigé et mis en œuvre par l’entreprise est le premier maillon d’une chaîne de réponses opérationnelles, organisées et planifiées pour faire face aux événements accidentels non souhaités. Toutefois, afin de garantir le bon déroulé de ce plan, il est important que l’ensemble des acteurs soit formé à cette démarche.

Anticiper grâce au plan de continuité d’activité

L’épidémie de Covid-19 a déstabilisé l’activité des entreprises et a modifié les conditions de travail. Pour affronter cette crise, ces dernières ont dû mettre à jour rapidement leurs documents uniques afin de pallier l’exposition de leurs salariés au virus ; et ce, notamment grâce à des gestes barrières, de distanciation sociale, à la mise en place d’un sens de circulation, à des équipements de protection individuelles ou collectifs ou encore nouvelle organisation du travail…

Elles ont dû notamment prendre en compte de nouveaux risques liés au caractère exceptionnel de la situation (télétravail, travailleur isolé, risques psycho-sociaux). Dans ce contexte, les entreprises ont mis en place un plan de continuité d’activité afin de gérer au mieux ce type d’épisode. Qu’elles soient publiques ou privées, ce dernier leur a permis de se poser toutes les questions nécessaires à l’organisation, la gestion et la marche générale de l’entreprise, notamment sur les conditions d’emploi et de travail.

Gérer les risques avec des personnels formés

Les systèmes qualité ont permis la mise en œuvre des activités de l’entreprise, parfois en mode dégradé, afin de satisfaire aux demandes des clients avec des agilités remarquables.

Ces évènements ont laissé des traces indélébiles et une prise de conscience globale et collective s’est opérée sur ces sujets. Pour preuve, le marché des offres d’emploi s’est récemment vu dynamisé par des postes de consultant en Gestion des Risques, Continuité d’Activité ou Gestion de Crise…

Ce phénomène s’explique notamment par la nécessité de maîtriser une communication de crise, tant sur le fond que sur la forme, au-delà de la gestion du problème lui-même.

C’est pourquoi, nos formations en Sécurité et Environnement intègrent ces aspects comme des grandes priorités, afin de mieux anticiper et gérer les risques industriels sur les installations classées. Pour cela, nous intégrons à nos formations les aptitudes professionnelles qui permettent à nos apprenants de savoir animer une démarche QSE – interne ou externe – tout en adaptant le management et la communication afin de savoir prendre les décisions nécessaires à toute situation.

Au-delà de la nécessité de se doter de personnel qualifié, cette année de transition devrait donc rappeler aux entreprises que la QSE n’est pas seulement un support, mais bien un outil de mise en conformité avec ses obligations et qui, demain, pourra être sollicité sur des problématiques plus profondes au rôle prépondérant, telle que s’annonce la RSE (Responsabilité sociétale des entreprises)