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Dans le cadre des Alumni Days 2025, nous mettons en lumière des parcours inspirants d’anciens élèves. Le portrait de Rudy Sanchez est le troisième de la série. Chaque semaine, du 12 mai au 30 juin, découvrez un nouveau profil !


De l’alternance à la stratégie commerciale : un parcours forgé sur le terrain

Peux-tu te présenter et quel a été ton parcours au sein de CESI ?

Je m’appelle Rudy Sanchez et je suis aujourd’hui ingénieur commercial (Sales specialist digital workplace) chez Atos, plus précisément dans le domaine de la Digital Workplace. J’ai effectué tout mon cursus àNice, puisque j’ai fait la prépa intégrée. J’ai réalisé mes 3 dernières années en alternance chez Atos en tant que portfolio manager. C’est là que j’ai découvert les aspects qui touchent au poste de travail : du PC en lui-même jusqu’aux logiciels, en passant par la réalité virtuelle, le métavers, ou encore le product management.

Pourquoi as-tu choisi de t’orienter vers le domaine de l’IT (Information Technologie) et plus particulièrement du Digital Workplace ?

J’adorais déjà l’innovation, les nouvelles technologies, tout ce qui touche au digital. Alors naturellement, je me suis orienté vers ce secteur. Chez Atos, j’ai eu la chance de collaborer avec des clients prestigieux comme Louis Vuitton, EDF ou encore le Paris Saint-Germain . Cette diversité de missions et d’environnements me motive chaque jour. De plus, j’ai la chance de me déplacer très régulièrement à travers la France et l’Europe dans le cadre de mon travail.

Pourquoi as-tu choisi d’évoluer vers une fonction commerciale après ton alternance ?

Après mon alternance, j’ai choisi de passer sur un poste purement commercial, car j’avais envie d’aller un peu plus au contact direct des clients. Aujourd’hui, je suis sales manager, en charge du développement commercial en France. Je travaille sous la tutelle d’un mentor, ce qui me permet de continuer à apprendre énormément sur le terrain.

Qu’est-ce qui t’a donné envie d’évoluer vers le métier de commercial ?

C’est le goût du relationnel. Depuis le collège, j’aime aller vers les autres, j’ai toujours eu un rôle de délégué de classe ou de représentant. J’ai aussi rencontré chez Atos des commerciaux très inspirants, de très haut niveau, qui ont une double casquette : technique et relationnelle. Ils sont chefs de projet, savent convaincre, piloter une réponse à appel d’offres, animer une équipe… Ce sont eux qui m’ont donné envie de suivre cette voie.

Ce qui compte aujourd’hui, c’est la satisfaction réelle des utilisateurs, leur engagement, leur confort de travail.

Rudy SANCHEZ

En quoi consiste ton métier aujourd’hui chez Atos ?

J’ai une fonction hybride, à la croisée de la technique et du commercial. Chez Atos, on travaille sur 6 grandes business lines. Moi, je suis rattaché à celle qui touche au poste de travail, mais cela inclut aussi des thématiques d’avenir comme l’IA, le Green IT, l’expérience employé, l’accessibilité, ou encore les outils collaboratifs.

Mon travail consiste à accompagner les entreprises dans l’évolution de leur environnement numérique : quels PC choisir, comment gérer leur cycle de vie, comment améliorer le support, et surtout comment offrir une meilleure expérience aux collaborateurs. On ne se contente plus de résoudre un ticket rapidement, ni de traiter le plus de tickets possibles en une journée, ce qui compte aujourd’hui, c’est la satisfaction réelle des utilisateurs, leur engagement, leur confort de travail. L’objectif est d’accompagner les clients et donc leurs collaborateurs de bout en bout.

Une vision humaine et inclusive du numérique de demain

En quoi ton métier intègre-t-il des enjeux d’inclusion et de société ?

Nous travaillons aussi sur des projets très concrets d’inclusion, par exemple en intégrant des personnes en situation de handicap dans nos centres de support, ou en auditant l’accessibilité des systèmes d’information pour nos clients.

Pourquoi ce secteur t’apporte-t-il des perspectives d’avenir ?

C’est un métier passionnant, en constante évolution. Il est très recherché : je reçois plusieurs sollicitations par semaine via LinkedIn. C’est un secteur qui ouvre des perspectives incroyables, à condition d’avoir envie d’apprendre, de se challenger, de sortir de sa zone de confort. Vous pouvez travailler pour des plus petites entreprises comme des très grandes comme SAP, Salesforce ou bien même chez Google et Atos évidemment.

C’est un secteur qui ouvre des perspectives incroyables, à condition d’avoir envie d’apprendre, de se challenger, de sortir de sa zone de confort.

Rudy SANCHEZ

En quoi la pédagogie par projets de CESI t’a-t-elle aidé dans ton parcours ?

CESI a joué un rôle fondamental dans mon parcours. L’alternance m’a permis de comprendre très tôt les réalités du monde professionnel, notamment dans une grande entreprise comme la mienne. Mais ce que je retiens surtout, c’est la pédagogie par projets. Elle m’a donné une méthodologie, un sens de l’organisation, un goût du travail en équipe, que j’utilise encore aujourd’hui dans tous mes projets.

Quels conseils donnerais-tu à celles et ceux qui veulent
se lancer dans ce secteur ?

  • Soyez curieux : posez des questions, explorez, testez.
  • Soyez ambitieux : montrez que vous avez faim d’apprendre et de progresser.
  • Et surtout, osez : prenez des risques, sortez de votre zone de confort. C’est comme ça qu’on grandit.

Même si certaines matières ne me servent plus directement (je ne construis pas de ponts), elles m’ont appris à analyser un besoin, à m’adapter à un client, et à proposer des solutions pertinentes. C’est cette posture de consultant que j’applique aujourd’hui dans les projets que je mène.

Gardes-tu des liens avec CESI aujourd’hui ?

Je garde beaucoup de liens avec CESI. J’échange encore avec mon ancienne responsable pédagogique et je vois régulièrement des amis de promo, qui ont chacun suivi des trajectoires différentes. Je reste aussi très proche du campus de Nice et j’aimerais, à terme, mettre en place un partenariat entre CESI et Atos. Nous avons toutes les ressources pour accueillir des alternants, faire des interventions sur l’IA ou le numérique responsable. C’est quelque chose que je serais ravi de développer.